Les principes comptables comptabilité générale
Présentation des 6 principes de la comptabilité.
Les principes comptables sont des règles qui permettent de mieux comprendre la cohérence des états financiers d’une entreprise et qui justifient la saisie de certaines écritures comptables, écritures d’inventaire en particulier (passées en fin d’année généralement dans le but de mettre à jour les comptes de bilan).
Indépendance des exercices
Durant chaque exercice comptable doivent être comptabilisés toutes les opérations de l’exercice et uniquement les opérations de l’exercice. Aussi, un certain nombre d’opérations à cheval sur plusieurs exercices doivent faire l’objet de régularisations (abonnement courant sur plusieurs exercices, facturations-livraisons réalisées sur des exercices différents...).
Cette notion de cut-off et ces écritures d’ajustement sont étudiées en détail sur ce site.
Principe de prudence
La comptabilité, par prudence, prend en compte les risques latents mais pas les plus-values latentes. Par exemple, une entreprise qui détient des actions comptabilise les moins-values latentes sur les titres détenus (même si cette moins-value à la date de clôture a été totalement effacée au jour de la présentation des comptes d’ailleurs, du fait du principe de l’indépendance des exercices...) mais pas les plus-values latentes.
Régularité et sincérité des comptes image fidèle
C’est ce que vérifie notamment un commissaire aux comptes lorsqu’il audite une comptabilité. Son rapport indiquera si les comptes de l’entreprise auditée sont réguliers et sincères et donnent une image fidèle de la réalité.
Permanence des méthodes
D’un exercice à l’autre, les règles comptables suivies par une entreprise doivent demeurer les mêmes pour permettre la comparaison entre les exercices. Lorsqu’un changement de méthode comptable s’impose (changement d’un plan d’amortissement par exemple) l’annexe des comptes annuels devra justifier ce changement de méthode et l’expliquer.
Bilan au coût historique
Les valeurs inscrites dans les comptes d’une entreprise sont les coûts historiques. Dans le bilan comptable de cette entreprise, les immobilisations figurent donc pour leur coût d’achat. Par exemple, dans une société civile immobilière (SCI), les biens immobiliers acquis par la SCI sont inscrits au bilan pour leur coût d’achat : valeur d’acquisition augmentée des frais d’acquisition.
Or ce principe du coût historique conduit à des étrangeté. En effet, un immeuble détenu depuis 50 ans reste inscrit au bilan pour son coût d’acquisition (pas même réévalué de l’érosion monétaire par exemple). Or ce coût historique, dans une SCI immobilière par exemple, ne permet pas d’avoir une idée de la valeur réelle du patrimoine de cette SCI et donc de la valeur des parts sociales de cette SCI.
En ce qui concerne les entreprises, le principe du coût historique est remis en cause par les normes internationales IASB qui préconisent de réévaluer au bilan la valeur brute des immobilisations.
Principe de la partie double
Le principe de la partie double n’est pas un principe fondateur de la comptabilité mais d’une structure des écritures comptables étudiée dans un article distinct.
De grands principes comptables régissent la présentation des états financiers d’une entreprise et donc la tenue d’une comptabilité.
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